C'est l'histoire d'un savon genre Beldi devenu savon dur
En savonnerie, le résultat n'est pas toujours comme on l'attend
En voilà encore une démonstration. Un savon qui devait être en pâte et qui se retrouve, un savon dur comme à la soude, mais avec la grande douceur de la potasse
Voici l'histoire
Je l'avais déjà fait il y a très longtemps, mais en parcourant le web, j'ai lu que les marocaines autrefois faisaient macérer des olives noires et du sel dans l'huile d'olive et potasse.
Je n'ai pas osé mettre la potasse tout de suite, mais j'ai laissé macérer les olives et le sel une semaine dans l'huile avant d'ajouter la potasse et de mettre en cuisson à la mijoteuse
Ma formule pour 500g d'huile
faire macérer une semaine
500g d'huile d'olive bio
50g d'olives noires dénoyautées soit 10% du poids des huiles
25g de sel de Guérande soit 5% du poids des huiles
bien mixer le tout
ajouter la lessive de potasse refroidie (j'ai mis une partie en soude pour plus de moussant et de consistance : soit 16,25g (25% de soude) et 68,40g (75% de potasse) dans 190g d'hydrolat ) pour un surgraissage à 4. Ce qui est très gras pour la potasse
La potasse et la soude ne mettent simultanément dans l'eau glacée. Si vous mettez moitié glaçons, moitié hydrolat, vous n'aurez pas à respirez de vapeurs agressives
Mettre en mijoteuse pour la cuisson habituelle mixeur puis spatule jusqu'à ce que le savon devienne translucide et se décolle des parois
Ajouter l'huile essentielle de néroli : 2% du poids des huiles soit 10g
Mettre en pots et laisser refroidir ouvert.
Résultat : un savon presque sans bulles mais si crémeux qu'on m'en a redemandé
Mon conseil : n'hésitez pas à le laisser durcir plusieurs mois, il a tendance à fondre vite